Le Jour où Jésus devint Dieu. | |
Renseignements pratiques | |
L' auteur Richard E. Rubenstein est professeur de sciences
politiques à l'université George-Mason, où il s'est spécialisé dans
l'analyse des conflits religieux. Éditions: La Découverte. Dépôt légal: avril 2001. 285 pages. Prix: 125F. |
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Le sujet du livre | |
"En l'an 324, après trois siècles de persécution,
le christianisme entre dans une nouvelle ère. Mais à peine
officiellement reconnue, l' Église doit faire face à l'une des
controverses les plus passionnées et les plus violentes de son
histoire. Au début du IVème siècle, le "statut" théologique de Jésus, n'est pas encore fixé. Jésus est-il l'égal de son père, partageant avec Lui la même essence divine, comme le proclame l'évêque d' Alexandrie Athanase ? Ou est-il moins que Dieu, une créature certes d'un rang élevé dans la hiérarchie des êtres, mais "subordonnée" à son créateur, comme le professe un simple prêtre, Arius ? Derrière cette querelle byzantine, l'"affaire" Arius comportait des enjeux politiques et religieux considérable: l'unité de l'empire et celle de l' Église. C'est l'histoire de cette controverse qui agita l'ensemble du monde romain pendant presque un siècle que Richard E. Rubenstein raconte. L'auteur restitue en effet cette atmosphère de complots politico-théologiques, sur fond de conciles et d'émeutes populaires, où s'affrontent par le verbe et par le fer les partisans d' Arius et ceux d' Athanase. Il montre aussi comment la querelle de l' arianisme révèle les profondes différences de cultures et de traditions intellectuelles entre l' Orient grec et l' Occident latin." (Citation partielle provenant de la dernière page) |
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Point de vue Aquila | |
J'ai aimé: - Sa présentation dans l'ordre chronologique. (ce n'était pas gagné d'avance étant donné les nombreux rebondissements) - L'importance de la recherche et de la précision. - Le fait qu'il n'hésite pas à utiliser trois fois le Nom divin: Jéhovah. - Des déductions souvent fort justes. Je ne résiste pas au fait de vous citer une des plus pertinentes sur les conséquences de la querelle, (page 242/243) : "Par conséquent, les chrétiens qui acceptait ce Dieu "tri-un", distribué entre trois personnes, n'avaient plus en commun avec leurs prédécesseurs juifs la figure de Jéhovah, ou bien celle de l Être suprême de leurs voisins païens, et ni les juifs ni les païens ne pouvaient prétendre adorer le même Dieu que les chrétiens. Du point de vue doctrinal, c'est à ce moment que le christianisme rompt de façon définitive avec la foi ancestrale de la Bible et d'autres formes de monothéisme qui, pour autant qu'elles avaient recours aux métaphores familiales, considéraient Dieu comme un Père et les personnes crées à Son image comme Ses fils et Ses filles" Fin de citation (Mise en valeur partielle du texte- Aquila. )
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